« The same blood runs in every hand... »

       



       
Emilie est née dans la superbe ville qu’est la Nouvelle-Orléans. Si elle devait un jour être amenée à parler de sa vie là-bas, elle aurait tendance à en dire beaucoup de bien. Le grand drame de sa vie fut été le déménagement forcé de sa famille lorsqu’elle était adolescente. Elle est la sixième enfant d’une fratrie entièrement composée de garçon. Dernière et unique fille de la maison en dehors de sa mère, autant dire qu’il était compliqué parfois de trouver sa place au sein de la famille, mais malgré cela, elle aime chacun de ses frères, et ses parents.
Son enfance à la Nouvelle-Orléans est probablement à l’origine de son amour pour l’art, le dessin, le street art, la musique aussi. Elle y retourne régulièrement, pour le plaisir de voir ses anciens voisins et ami(e)s, ou juste pour le plaisir de retrouver les rues animées de son enfance.

Se retrouver à Manhattan n’avait rien de plaisant, jeune adolescente un peu complexée, elle était loin de s’imaginer un tel choc culturel. Introvertie à l’époque, bouleversée par tant de changement, se refaire une vie sociale lui paraissait aussi similaire que gravir le mont Everest. Rapidement devenue la tête de turque de sa classe, les moqueries étaient nombreuses et elle les subissait en silence. Jusqu’à un certain point, où une jeune fille tenta de s’en prendre à elle physiquement et où la demoiselle décida de simplement suivre les conseils que son frère ainé lui avait donnés "frappe la première". Enragée, elle exprima la frustration accumulée sur l’adolescente ce qui lui valut un renvoi temporaire de l’établissement, mais à son retour, plus personne n’osa s’en approcher.
Le reste de la fratrie ayant appris ce qu’on faisait subir à leur sœur avait décidé que cela ne se reproduirait plus, ensuite, cette violente altercation avait eu l’effet de calmer certain(e)s.

S’isolant d’elle-même, elle préférait rester seule la majorité du temps, elle se fit bien quelques ami(e)s avec le temps, mais elle les comptait sur les doigts d’une main et ça lui suffisait amplement. Elle eut même quelques histoires d’amour. Il était difficile de savoir si les gens autour d’elle qui tombait malade, étaient infectés par la vie elle-même ou par la simple présence de Lili à leur côté. Aujourd’hui, la jeune fille à tendance à s’imputer tout. Notamment la santé fragile de sa mère.
À l’inverse, elle, elle n’est jamais tombée malade.

Adolescente devenue jeune fille, elle se rendit rapidement compte que le cursus scolaire, l’université et tout ce qui en découlait n’était clairement pas fait pour elle, c’est ainsi qu’elle décide de simplement faire son sac à dos et de partir, s’engageant dans une association pour un an. Elle aidera à la construction d’école dans des pays du tiers-monde ou encore à la distribution de vivre. C’est cette "seconde vie" qui lui permettra de sortir de sa coquille et de s’affirmer. Mettant en perspective tous ses problèmes de jeune américaine complexée. Elle passera sa vie à alterner les petits boulots, les missions humanitaires, à voyager un peu partout, loin des problèmes des EVO, loin de savoir ce qui se passait.

Lorsque la découverte des EVO est faite au monde entier, elle n’y portera aucun jugement, ignorant encore qu’elle était l’un d’entre eux. Ce qui ne l’empêcherait pas d’être active dans certaines associations d’aide, c’est là qu’elle rencontrera Gaspard. Un jeune homme qui avait la capacité d’être connecté avec chaque personne comme lui, un genre de télépathe, elle n’a jamais vraiment bien compris. Le seul souvenir qu’elle ait de lui, c’est qu’il prétendait qu’elle était l’un des leurs, jurant dur comme fer que cela n’était pas le cas, c’est la dernière fois qu’elle le vit.

Trois autres années s’écouleront, durant lesquelles elle aura trouvé un emploi en tant que tatoueuse. Elle tuera pour la première fois son petit ami de l’époque, un mec sympa, pas particulièrement malin mais pas spécialement méchant. Une engueulade avait éclaté entre eux, la jalousie maladive de l’homme en devenait particulièrement étouffante et il n’était pas rare que les deux personnes s’engueulent. C’était ainsi entre eux. Mais ce jour-là, elle était particulièrement excédée et en avait simplement ras-le-bol. Bien décidé à quitter leur appartement, il tenta de l’en empêcher, l’empoignant par les épaules. A la seconde même où elle ouvrit la bouche pour lui ordonner de la laisser passer, le souffle du garçon devint sifflante, soudainement incapable de respirer, c’est sans comprendre qu’elle le vit s’effondrer sur le sol de l’entrée.

Hospitalisé avec de forte fièvre, on lui diagnostiqua un choc septique sans pour autant en découvrir l’origine. L’homme décéda moins de 48h plus tard. Le deuil amena Lili à s’engager dans une nouvelle mission humanitaire, elle s’envola pour la Guinée. Décembre 2013, loin de tout, elle espérait pouvoir faire plus facilement son deuil, loin de se rendre compte qu’elle s’apprêtait à signer l’arrêt de mort de dizaine de milliers de gens. L’épidémie fit rapidement parler d’elle, Ebola. Loin de se douter une seule seconde qu’elle en était l’origine, ce fut le retour de Gaspard dans sa vie qui l’en persuada. Il continuait d’affirmer, il disait être là pour stopper le massacre, elle crut un temps qu’il souhaitait la tuer, mais il n’en était rien. Il voulait d’abord lui prouver ce qu’il affirmait. Elle ne quitta pas l’Afrique, le suivit simplement dans un laboratoire, persuadée qu’elle lui prouverait qu’elle n’était pas comme lui. Au sein de ce lieu, on lui prouva en diverse expérience et analyse de toute sorte ce qu’elle était. Se rendant alors compte de l’horreur qu’elle était, du monstre qu’elle représentait. Des milliers de gens étaient décédé par sa faute. Un poids qu’elle fut incapable de supporter.
On lui apprit cependant, à contrôler, à sentir le léger fourmillement en elle lorsque ses dons se manifestaient, au fil du temps, elle était capable de deviner chaque pathogène qu’elle pouvait faire naître, les sensations étaient différentes, indescriptibles pour chacune d’entre elles, mais différentes. Il n’y avait qu’elle pour les comprendre.

Au début, elle se sentait en sécurité, elle faisait confiance, découvrant des personnes qui disaient vouloir œuvrer pour le bien des EVO, peut-être était-ce réellement leur intention, mais la méthode était probablement à revoir. Là où elle pensait avoir trouvé un refuge, elle se rendit rapidement compte qu’elle était simplement dans une prison et que l’on se servait de ses capacités. Se rebeller et tenter de s’enfuir lui valurent d’être droguée à mainte reprise. Elle ignore combien de temps d'elle resté là exactement, ses souvenirs sont bien trop vaporeux, presque intouchables et en toute honnêteté… Elle ne souhaite pas réellement se souvenir.

Tout ce qui lui revint plus ou moins en mémoire fut cette secousse, les alarmes, les explosions et cette chance qu’elle a saisie de s’enfuir. Elle ignore ce qui s’est passé, qui, où, comment ou encore pourquoi… Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il s’agissait de son unique chance. Elle a fui, aussi vite, aussi loin que cela lui était possible. Retrouvant civilisation, elle eut comme premier réflexe d’appeler ses parents dès qu’elle le put, c’est avec leur aide qu’elle put retourner dans son pays, elle essaya un temps de retrouver une vie normale mais la paranoïa la fit rapidement fuir le foyer familial. Elle coupa les ponts, changea de nom, elle tenta de refaire sa vie, de retrouver quelques constances. Loin de sa famille, bien trop inquiète à l’idée de les mettre en danger.

Se faisant appeler Sophie Menard, elle a repris ses activités de tatoueuse dans un salon de New-York, espérant que la grande ville suffirait à la cacher, espérant juste pouvoir retrouver une vie simple.

       
Elle n’est pas méchante, parfois trop vulgaire, parfois trop franche, mais c’est surtout une jeune femme torturée. Incapable d’accepter ses capacités comme un quelconque don, elle vit sa condition d'EVO comme une véritable malédiction. Enfant, c’était une petite fille avec énormément d’imagination, une artiste avant l’heure, le dessin est la seule de ses capacités qu’elle considère comme un cadeau. Une passion qu’elle nourrit toujours, il n’est pas surprenant qu’elle soit devenue tatoueuse avec le temps. Elle a toujours été un peu marginale, un peu à côté de la plaque, à l’écart (souvent parce qu’elle se mettait elle-même à l’écart).
Une adolescence difficile a fait d’elle une jeune femme avec un cœur sur la main, ayant beaucoup à offrir même si la manière dont elle offre cette "amour" est parfois étrange. Très dure avec elle-même, elle se sous-estime et se rabaisse régulièrement. À l’inverse, elle aura toujours tendance à vouloir faire l’impossible pour les autres. Elle s’oublie facilement, parce qu’il est plus facile de penser au bonheur des autres qu’au sien. Elle n’estime d’ailleurs pas mériter de le bonheur à proprement parlé.

De prime abord, elle pourrait vous paraître rude, voir même violente ou carrément antipathique mais tout cela ne sont que des barrières factices.

       
Emilie possède la capacité de créée et de propager n’importe quel type de pathogène. Elle est une arme biologique vivante et elle prend énormément de précaution pour s’en cacher. Il lui a fallu beaucoup de temps pour pouvoir comprendre qu’elle possédait ce "don" et tout autant pour pouvoir apprendre à le maitriser ( bien qu’encore aujourd’hui elle ne le maitrise pas ). Capable de réduire le système immunitaire de quelqu’un à zéro ou de rendre un virus plus puissant qu'à la normale, capable de tuer quelqu’un en quelques minutes ou en plusieurs mois, elle gère difficilement cette situation et cache sa condition à tout le monde.
A l'inverse, elle est aussi capable de guérir n'importe quelle maladie, mais c'est une partie de ses dons qu'elle ignore.

       
        Pseudo/prénom: ( ") ✧ Age: 25 ans ✧ Fréquence de connexion: 1 par semaine minimum ✧ Avatar: Alysha Nett ✧ Ce personnage est: inventé ✧ Où nous avez-vous connu? :p ✧ Le mot de passe:
   

Fini \o /

Bienvenue petit microbe!

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voilà voilà Zu'