« Evolution doesn't wait for lazy dudes. Humans missed it, Evos didn't. That's as simple as that ! »

     



     
     La vie n'est pas un long fleuve tranquille, et celui qui vous dira le contraire est soit un idiot soit un menteur. La vie c'est un torrent qui prend plaisir à vous secouer dans tous les sens, à vous faire rencontrer autant d'obstacles que possible pour finir par vous faire chavirer pour de bon.

Je n'ai que vingt-cinq ans et j'ai 'la vie devant moi' – quelle chance – et autres clichés que pourrait encore sortir ma mère. Vous voulez un autre cliché ? Je vous présente celui de la famille parfaite : mon père, ma mère, ma sœur et moi. Des parents aimants, attentionnés, qui ne comprennent pas vraiment ce qu'il s'est passé. Une jumelle douce, généreuse, qui malgré sa perfection doit sans doute me haïr. Et moi. Née et élevée à Golden dans le Colorado. Un endroit plutôt sympa, surtout pour sa proximité avec le Front Range, les montagnes ont abrité plus de mes secrets que de fêtes lycéennes. Et pourtant, les premiers ont commencés en grande partie grâce aux secondes.

Je m'en souviendrai toute ma vie, malgré l'état d'ébriété avancé dans lequel j'étais. J'avais quinze ans et nous célébrions je ne sais plus trop quoi et les dernières années avaient ramené des fûts de bière pour le feu de joie dans les montagnes. Ma jumelle et moi étions de la partie et très vite l'alcool nous était monté à la tête. C'est à ce moment que dans mon esprit embrumé, faire un tour au beau milieu de la nuit dans cette partie des montagnes que je ne connaissais pas vraiment m'avait paru être l'idée du siècle. Je me promenais – comprendre par là que je titubais en gloussant comme une idiote – depuis une dizaine de minutes lorsque j'avais trébuché et manqué de finir au fond d'un ravin dans un cri si une espèce de... De boule à hamster géante ne m'avait pas faite littéralement rebondir.

Mon cœur qui battait la chamade avait dissipé les brumes de l'alcool tandis que j'essayais de comprendre ce qu'il avait bien pu se passer. Je me souviens avoir pensé que la chute aurait dû être mortelle mais le cri que j'avais poussé en tombant avait alerté certains fêtards qui m'avaient trouvée et reconduite au feu en riant aux éclats malgré mes protestations. Et là, comme si rien ne s'était passé, j'avais retrouvé ma sœur jumelle qui s'était apparemment fait un sang d'encre quand elle ne m'avait trouvée nulle part.

Il m'a fallu quelques temps après cela pour comprendre ce qu'il s'était réellement passé cette nuit-là. Ce que j'avais finalement pris pour une hallucination alcoolisée était en fait la première manifestation d'un don que je n'avais pas demandé. J'étais capable de créer un champ de force. C'était impossible, c'était complètement fou, et pourtant je savais le faire. Je l'avais compris lorsque mon pouvoir s'était encore manifesté alors que j'avais presque pris un ballon en plein visage. Tout le monde a cru que j'avais eu d'excellents réflexes, moi je savais qu'il n'en était rien. J'avais alors pris la décision de découvrir ce pouvoir, l'explorer et le maîtriser. Et quel meilleur endroit pour cela que celui qui m'avait créer mon premier champ de force ? Les montagnes étaient devenues mon refuge, celui où je disparaissais des heures durant.

La curiosité innocente qui me motivait me poussa à expérimenter toujours plus. Les champs que je créais au départ étaient de simples boucliers, mais plus le temps passait plus celui-ci s'étendait. J'avais l'impression avec le temps d'être dans une bulle indestructible qui bougeait avec moi, détruisant et repoussant les obstacles physiques. Je passais de plus en plus de temps à jouer avec mon pouvoir en cachette et bientôt ma famille commença à s'inquiéter, en particulier ma sœur jumelle. Elle savait que je lui cachais quelque chose mais j'étais incapable de lui avouer la vérité. C'était mon secret, la seule chose d'unique que je possédais, moi qui partageais tout avec elle. Plus le temps passait et plus je m'éloignais d'elle, d'eux, de tout. Mais un jour elle avait voulu savoir, m'avait poussée, énervée. J'étais furieuse qu'elle me refuse ce seul petit secret et sans savoir ce que je faisais, j'avais créé un champ de force qui l'avait propulsée violemment contre un mur, lui déboîtant une épaule au passage. Je n'ai plus jamais parlé à ma sœur après cela.

Le jour où il fut temps pour moi de partir étudier au Sarah Lawrence College, je n'étais plus proche de personne à Golden, l'incident avec ma sœur avait fait le tour du lycée. Elle a toujours maintenu que je l'avais poussée de mes mains avec une force décuplée par la colère, rien de plus, et j'ignore encore aujourd'hui si elle croyait à cette histoire. Il n'avait pas été difficile de dire au revoir à mes parents qui savaient qu'ils ne me reverraient plus. Pourtant ils ne tentèrent pas de me retenir, ce jour-là les ai détestés, tout comme je me suis détestée pour l'avoir cherché. Et puis au bout du compte je m'étais convaincue que c'était mieux ainsi. À l'université je m'étais fermée aux autres, pas comme une ermite plutôt comme une garce. Je sortais, riais, j'avais une vie sociale en plus de mes cours mais sans jamais donner le moindre détail personnel à mon sujet. La plupart de mes nouveaux amis ignore même encore maintenant que j'ai une jumelle.

J'ai profité de mes études pour continuer à en apprendre plus sur mon pouvoir. Un jour j'ai lu un livre écrit par un certain Chandra Suresh qui théorisait sur l'existence de gens comme moi et l'un des chapitres faisait mention de mon pouvoir. J'y ai lu que si je pouvais créer toutes sortes de champs de force, il m'était également possible de les projeter selon mes envies ce qui expliquait l'épisode violent avec ma sœur. Ils agissaient comme une vague télékinétique plus ou moins grande selon la volonté que j'y mettais.

Et puis il y avait eu la grande révélation de Claire Bennet. Moi qui avais cru être seule, unique – un comble pour une jumelle – voilà que j'avais appris la vérité. D'autres comme moi existaient, Suresh avait eu raison. Des Evos comme on commençait à nous appeler, des spéciaux qui avaient des pouvoirs différents du miens mais des pouvoirs tout de même. Soudain, un secret qui était mien était devenu le secret de dizaines, de centaines, de milliers de gens. Moi qui avais mis tant d'énergie à éloigner mes proches pour ne pas le partager, je me suis sentie trahie. J'en voulais à cette blondinette d'avoir révélé au monde entier un secret dont je faisais partie. Et alors qu'il n'y avait à priori plus lieu de repousser ma famille et en particulier ma sœur, j'avais mis plus d'énergie encore à le faire. C'était à moi que la révélation de mes pouvoirs devait appartenir, en aucun cas elle ne devait être forcée à cause des choix égoïstes d'une texane.

Je fus confortée dans mon choix de ne rien dire quand des recensements eurent lieux un peu partout, recensements où je ne me rendis jamais. Je n'étais pas stupide au point de me présenter la bouche en cœur et déclarer être une Evo. Pourquoi ? Parce que je suis plutôt bonne élève, et que je me souviens des déportations et des camps d'extermination en Europe. Ça aussi, ça avait commencé par des recensements. L'existence même d'une telle loi menaçait le nouvel équilibre fragile du monde, ça avait d'ailleurs mal tourné dans X-Men et Civil War !Et puisque personne ne savait pour moi, il était d'autant plus facile de passer pour quelqu'un de normal.

Je n'ai jamais quitté New York, à la fin de mes études j'ai tout simplement décidé que c'était le meilleur endroit pour m'établir. Je ne me suis jamais autant félicitée d'avoir désobéi au système en ne me signalant pas comme Evo que le jour où nous sommes passés du statut de ''Curiosités de la nature'' à celui de ''Terroristes''. J'ai assisté à ce changement et il me rend furieuse. Tous les spéciaux sont tenus pour responsables d'une action que nous n'avons pas commise. Quelques radicaux ne nous définissent pas et pourtant nous sommes tous devenus des parias. Je me surprends parfois à penser que ces ''Humains'' comme ils aiment à s'appeler ne méritent pas de décider. ''Humain'', comme si nous ne l'étions pas ! Ont-ils seulement compris que nous aussi avons été victime de cet attentat ? Pitoyable.

Aujourd'hui la situation semble s'être apaisée mais ce n'est qu'une illusion. Les Evos sont toujours surveillés, traqués pour ceux qui ne se sont pas faits recensés. Et pourtant sur ma pièce d'identité il n'est toujours pas spécifié que j'en suis une et bien que cela fasse de moi une hors-la-loi, je m'en moque royalement. J'ai trouvé un travail dans une petite radio le temps de trouver mieux, un emploi qui a le mérite d'être tranquille et facile. Il paraît que les anecdotes et opinions d'une fêtarde à la langue pendue plaisent aux auditeurs, et comme il ne s'agit pas d'une grande radio, je suis aussi anonyme dans la foule que le serait une banquière ou une serveuse. Point bonus : comme je suis sur la tranche horaire de l'après-midi, cela ne m'empêche pas de sortir le soir jusqu'au petit matin. Après tout, qui cela dérange de me voir dormir à mon bureau le matin au lieu de préparer l'émission? Je n'ai toujours pas repris contact avec ma famille, même si je me suis assurée qu'aucun d'entre eux n'était à Odessa lors de l'attaque. Aux dernières nouvelles, ma sœur était de retour dans le Colorado, ce qui a dû ravir nos parents. Pour ma part je suis très bien où je suis. La vie est peut-être un torrent qui prend plaisir à vous secouer dans tous les sens et à vous faire rencontrer des obstacles, mais j'ai toujours mes champs de force pour me protéger. Tout compte fait ce n'est pas si mal.


     
     Meg n'est pas de ces jeunes filles avenantes, délicates et romantiques. Elle aime jurer, boire et regarder des slashers. C'est une forte tête qui aurait bien besoin d'être remise à sa place. Après des années à cacher ce qu'elle est, son premier réflexe est toujours de garder les autres à distance, de ce fait elle n'a aucun proche, seulement ce qu'elle appelle des amis jetables. Elle n'est pas à proprement parler insupportable, Meghan est plutôt de celles s'amusent jusqu'au jour où elles se lassent de vous – dans le meilleur des cas. De ce fait, elle est seule mais refuse de se l'admettre à elle-même. Elle n'a personne sur qui compter pour l'empêcher de dépasser les bornes alors elle les dépasse.

Inutile de préciser que ce n'est pas ainsi qu'elle se voyait finir quand elle était enfant. Elle a cependant dû voir ses ambitions à la baisse car devenir une figure publique du théâtre semblait compromis depuis que la vérité sur l'existence de gens comme elle a éclaté. Pendant un temps elle a considéré le métier d'enseignante mais ne trouvant pas d'école pour l'engager, Meghan s'est rabattue sur un poste d'animatrice dans une radio en attendant. Elle s'en moque bien sûr, ou fait du moins tout pour s'en moquer, elle est trop fière pour agir autrement. Les rares fois où elle se redevient la jeune fille naïve et maladroite qu'elle était adolescente sont lors des soirées trop arrosées auxquelles elle assiste encore de trop.


     
     Meghan manipule les champs de  force, ce qui signifie qu'elle peut générer un bouclier translucide autour d'elle, à la manière d'une bulle de protection. Elle peut également protéger les gens autour d'elle mais plus le champ de force est grand et plus elle s'affaiblit vite. Ce bouclier est infranchissable dans un sens comme dans l'autre, sauf si elle décide d'y laisser entrer un nouvel élément même si elle ne maîtrise pas vraiment cet aspect de son pouvoir, tout comme il lui est très difficile de créer un champ dans lequel elle ne serait pas incluse. Meg l'ignore encore, mais le champ de force empêche également un pouvoir lancé de l'atteindre.

En plus de son utilisation défensive, ce don a des propriétés offensive. La jeune femme a découvert qu'il lui était possible de lancer un champ de force dans une direction choisie sous forme de vague télékinétique tant que la cible n'est pas trop éloignée. Si c'est loin d'être précis ou même contrôlable une fois le champ lancé, ça a au moins le mérite d'être efficace si elle a un jour besoin de se défendre. Le seul inconvénient c'est qu'elle ne peut générer qu'un champ de force à la fois, alors si elle choisit d'attaquer, Meghan se retrouvera sans défense le temps de l'offensive.


     
     Pseudo/prénom: Hay' (Eh ouais c'est moiiii) ✧ Age: 24 ans ✧ Fréquence de connexion: 6/7 ✧ Avatar: Nina Dobrev ✧ Ce personnage est: inventé ✧ Où nous avez-vous connu? Merci à Mister Q ! ✧ Le mot de passe:

Bienvenue à toi, bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, nous sommes là pour y répondre !

Merci Q! (Ouais j'viens de réaliser que j'ai zappé de compléter les références, désoléééée)

Ma fiche est quasiment terminée, je la posterai demain... Enfin, cet après-midi, vu l'heure qu'il est ici

Hay ,:3

Bienvenue à toi et bon choix d'avatar!

Merci Alex!

Oui, j'ai déjà utilisé Nina sur un autre fofo et j'avoue qu'elle me manquait un peu.

Voilà, à priori j'ai terminé. Dîtes moi si je dois changer quelque chose ou si j'ai oublié un truc :s

Kouwkouw Hay' !

Reuh-bienvenoute !

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Oui, je suis en retard, et alors ! C'est l'intention qui compte.

Bref, bienvenue, toussa-toussa ^^

Merci beaucoup!

Et je vais créer/recenser tout ça tout de suite ^^