« Je suis plus qu'une simple fleur qui cherche à s'épanouir dans cette nature délabrée. »

     

     
Petite et sensible, sans être complètement fragile et vulnérable. À première vue, ce serait les termes par excellence pour décrire la personne qu'est Kateyln. Du haut de son 1m60, décorée par sa silhouette mince et élancée, courbes discrètes mais présentes, la demoiselle camoufle son corps par des tenues vestimentaires simples mais féminines. Ses robes sont légères et colorées. Ses jupes sont coquettes et frivoles. Ses chemises sont vives et élégantes. Et que dire de ses souliers, un complément idéal à un ensemble harmonisé de charme et de beauté. Pour bien finaliser ce portait, c'est une douce et soyeuse chevelure qui se dépose sur ses épaules tel un voile enneigé lors d'un matin de janvier.

Son regard n'est pas seulement que bleu et pétillant, azur et vif. Empreints d'une délicatesse évidente, ses yeux témoignent la présence d'un corridor certain vers le cœur de ses émotions. Son sourire n'est pas le simple reflet de gaieté, ou la réflexion d'une joie pure et saine, c'est l'image de la grâce de l'innocence. On ne pourrait déceler une once de malice dans ce visage aux pomettes discrètes, au nez soupoudré, au menton en ascension. Rarement Katelyn sera décorée d'artifices matériels et breloques. Sans penser qu'elle est au-dessus de toute cette forme criante et omniprésente de capitalisme, elle préfère croire en la simplicité de la beauté naturelle. De cette citation dite, il est facile d'en déduire que la jeune femme n'est pas non plus une adepte du maquillage excessif. La vie a fait des êtres humains un magnifique portrait, une toile sublime. Pourquoi gâcher inutilement et volontairement le tout?


     
Lorsqu'on regarde Katelyn, le paysage à l'horizon consiste à une silhouette très féminine et très joyeuse. Faut-il ôser aller plus loin et se demander si l'on doit se fier aux apparences? La toute première personne que l'on découvre derrière cette façade extérieure est une artiste passionnée. Non pas une femme qui suit les dernières tendances populaires et qui fait croire qu'elle est à la mode. Depuis son plus jeune âge, Katelyn s'est découvert une fascination pour les créations humaines. Un élogieux poème, une somptueuse peinture, une ravissante symphonie, chacun de ses éléments artistiques était en mesure d'éveiller ses sens à leur apogée. Lettres, couleurs et mélodies sont le pain quotidien de la jeune femme depuis des lunes. S'émerveillant devant sa beauté, pleurant sa destruction, l'art n'est plus qu'une simple fascination pour Katelyn. C'est une nouvelle vie, la réincarnation à chaque contemplation. Émerveillée, elle s'en laisse emporter à chaque instant.

La seconde personne que l'on peut se permettre de rencontrer dans cet éternel paysage artistique de beauté est une redoutable peureuse. Un cauchemar anodin, une mauvaise surprise, une simple frustration, chaque source négative de sensation est susceptible de provoquer chez elle, jusqu'à la racine de son métabolisme, le pire des frissons remplit de frayeur et de panique. Imaginez lorsque son pouvoir se déclenche dans les conditions les plus intenses. Dévastatation et annihilation sont ses pires ennemis, et pourtant, elle en est l'incarnation même. Une force de la nature dans un corps de porcelaine.

La troisième personne que l'on a la chance de croiser une fois dans sa vie est cette charitable âme qui dévoue son temps et son essence entière à combler les attentes les plus irréalistes d'autrui. Le temps n'est plus une barrière infranchissable lorsqu'il est question de voir les besoins de ses prochains assouvient à leur plus grande possibilité. C'est dans cette alternative qu'il est d'une aisance désobligeante que Katelyn peut se laisser emporter dans l'extrême et oublier la fondation même de toute son existence, de sa propre personne, sa seule et unique entité. Alors que son esprit se fond dans les méandres de la négligence, c'est un processus extrêmement néfaste qui se déclenche. Et toute cette évolution à grand déploiement n'est jamais exécutée dans les règles du malice et de la malveillance. Aucune fourberie, sans perfidité, Katelyn n'est plus cette silhouette précaire et souriante. Un simple méchanisme de défense pour elle. Un enchainement de répercussions dévastatrices pour les autres.

HISTOIRE

-Maman, maman! Regarde, j'ai enfin réussi à peinturer la forêt!

-Bravo ma chérie. Mais tu ne crois pas que tu devrais

-NON! Je n'ai pas terminé encore!

Ce premier coup de pinceau ne serait surement pas le dernier pour la jeune Katelyn. Une étrange fascination pour les couleurs et abondants paysages qui décoraient chacun de façon tout à fait unique la nature. Dès son plus jeune âge, elle était instinctivement attiré vers l'art, vers toutes ces fresques qui vous font rêver et ces mélodies fantasmées. Elle s’imaginait déjà croquer toutes les esquisses possibles  et en faire un modèle de beauté pour le monde à suivre. Mais avant de se permettre à même comprendre ce que représentaient ces ambitions, nombreux pas devraient être marchés. Elle n'était pas la plus bavarde ou la plus expressive mais dès qu'elle déliait ses cordes vocales, c'était la ficelle même de la délicatesse qui se dénouait pour donner place à toute sa gentillesse, sa patience, son entraide. Même enfant, c'était tous les autres qui passaient avant elle. Que ce soit un devoir à terminer ou une simple tâche ménagère à accomplir, on la comptait toujours dans les premiers rangs. Une élève exemplaire pour des parents travaillants et dévoués, ils ne pouvaient demander mieux. Son père étant avocat, sa mère médecin, le couple ne pouvait se permettre d'être présents comme ils le souhaitaient. Mais Katelyn comprenait parfaitement ce douloureux sacrifice. Elle était un véritable pilier dans la maison, en particulier pour sa plus jeune sœur qui elle ne comprenait pas toujours à quel point leur parents, malgré leur distance, projetaient un amour inconditionnel à l'ensemble de leur famille.

Une étape critique dans la vie de tout humain est l'adolescence. Il en fût de même pour la jeune Katelyn. Depuis que sa mère était décédée dans un accident d'avion, elle avait un instinct de peur beaucoup plus développée. Un rien pouvait l'emporter dans les plus grands frissons d'effroi et chaque instant de la vie pouvait se transformer en terreur diurne. Pourtant, c'était toujours cette étincelle patiente et généreuse qui lui permettait d'avancer la tête haute et de rester moindrement saine d'esprit dans les moments critiques. Vous en serez d'accord que c'est le prototype idéal à attirer les moindres moqueries et rapidement devenir la risée de chacun et chacune. Mais à sa propre surprise, c'était tout le contraire pour Katelyn. Dans son collège en banlieue de Chicago, elle était un ange artistique adoré par tout le monde. La demoiselle avait prit soin de bien entretenir sa passion pour l'art qui s'est déclinée vers toues les branches inimaginables. Peinture, musique, lecture, écriture, cinéma, rien ne pouvait l'ennuyer et jamais toutes ces références historiques ne pourraient satisfaire la curiosité grandissante et infinie de sa culture personnelle. Mais pour chaque lumière, il avait une ombre. Et c'était un matin suivant un horrible cauchemar que Katelyn réalisa qu'en effet, la nature avait une influence artistique sur elle mais que le contraire était tout aussi véridique.

Le jardin de la demeure familiale était bien modeste mais suffisant épanoui pour représenter une certaine fierté des Armstrong. Les fleurs brillaient de partout, l'air était doux et l'ambiance bien vivante. La culture des fruits leur était favorable et c'en était un véritable délice. Fabuleux dans tous les sens, bientôt réduit en cendres. Le soleil éblouissait, les nuages étaient discrets, le ciel s'en dégageait. Mais lorsque la jeune fille s'était réveillée de son horrible cauchemar, le paysage de rêve à l'extérieur adoptait  de plus en plus des courants de scène de désolation. À chaque pleur, à chaque frisson, à chaque tremblement de Katelyn, le ciel devenait obscur à grande échelle, entraînant dans sa noire ascension les derniers rayons soleil chassés de leur territoire, ne pouvant qu'être les malheureux spectateurs de cette scène terrifiante. Le premier grondement de tonnerre fit sursauter Katelyn qui réagit à ses premiers instincts en criant davantage. Dans la seconde qui suivait, l'arme de la nature déchirait les cieux pour venir s'abattre sur la plus majestueuse de toutes les plantations. Calcinés, les fruits pourrissaient en ère de poussière. La continuité de ce désastre était glorieuse, alors que tout était détruit sur son passage.

Le paysage n'était que résidus d'une apogée florissante passée. Lorsque la pauvre Katelyn finit par faire sécher ses pleurs, c'est une poussée purement instinctive qui l'encouragea à se diriger vers l'extérieur pour être la malheureuse spectatrice de sa prestation scénique involontaire. Immédiatement suivi par un débordement de pas qui appartenait à son père, la seule autre âme présente dans la demeure, elle tomba à genoux et fut victime de sa propre vue embrouillée. De nouveau, elle succomberait à ses propres larmes alors que sa figure paternelle l'emporta dans une solide et réconfortante étreinte. Devoir patriarcal accompli avec humilité. Toute cette théâtrale démonstration de bonté ne chassait pas cette douloureuse et mauvaise impression qui se nouait dans le cœur de la jeune fille. Ce refoulement arbitraire, cette vérité absolue ne pouvant être menti par les exploits d'autrui. La problématique en était là : l'extinction expéditive de leur refuge jardinier était entièrement de sa faute. Elle le savait. Elle ne pouvait ignorer une fatalité aussi criante. Elle devrait vivre avec la culpabilité de savoir qu'un potentiel destructeur de haut calibre était en sa possession. Elle n'y comprenait absolument rien. Saurait-elle un jour en saisir l'ampleur?

Une recette idéale entre la maîtrise et la discrétion, décorée d'une certaine sensibilité instable et d'une incertitude quelque peu convaincue par des occasions peu enviables, c'était la situation de Katelyn vis-à-vis son pouvoir de contrôle météorologique de nos jours. Plus âgée, mais aussi plus mature et plus consciente de ses étranges capacités, il lui arrive encore de perdre la maîtrise mais de façon moins fréquente. Disons simplement qu'elle a su trouver un apaisement en transmettant sa passion de l'art aux autres générations. À son âge, cela déjà quelque années qu'elle enseigne dans un collège en banlieue de New York. L'endroit parfait pour se sentir apprécié par ce qu'elle apportait à autrui. Katelyn ne le faisait pas pour une raison monétaire ou une soudaine renommée, pour elle, c'était un geste naturel que de permettre aux plus jeunes de ce monde de découvrir toute l'histoire qui se cache derrière un simple coup de pinceau. La jeune femme pouvait se perdre pendant des heures dans l'ingéniosité de DaVinci ou la créativité de Michel-Ange. Une vie de découverte et de fascination. Mais tous les secrets ne lui étaient pas encore révélés.

C'était une soirée se dénudant au clair de lune. Un ciel dégagé, des étoiles brillantes. Sous ce voile nocturne grondait au loin un orage violent, celui qui briserait à tout jamais l'humanité. Katelyn en était directement témoin alors que le déluge s'était déchaînée sur elle. Une simple vidéo. Cette jeune fille blonde qui... qui... Surprise, choc, révélation, elle était sans mots. Jamais elle ne croyait ça possible, de défier la mort de cette façon. Elle se croyait complètement folle d'aller directement défier la nature alors qu'elle avait la main mise sur elle, et pourtant... En regardant l'écran de son ordinateur, figée dans son mutisme, elle réfléchissait. Des réactions, des conséquences, nombreuses et insoutenables, un véritable danger pour les personnes comme elle. Combien sont-ils, se demandaient. Jusqu'où ces pouvoirs surnaturels pouvaient-ils aller, se questionnait-elle. Terrifiée et effrayée, ou déçue et incertaine? Étrangement, la larme qui coulait le long de sa joue la fit sourire. Savoir qu'elle n'était pas la seule dans l'inconnu avec une saveur plutôt rassurante.

Regardant par la fenêtre de sa chambre, elle était témoin d'une légère pluie qui tombait comme une soie sur nos têtes. Katelyn n'était pas dupe, elle avait connaissance qu'elle en était la première cause. Légèrement vêtue de sa longue jupe et de sa camisole, elle se dirigea à l'extérieur, sans aucune réflexion. Son pied nu se plongeant dans une petite flaque d'eau fit rire la demoiselle. Un simple jeu pour elle. Inclinant lentement sa tête vers l'arrière, elle était victime de l'eau qui ruisselait avec douceur et délicatesse sur son visage. Souriant au paysage qui l’accueillait à bras ouverts, elle se mit à pleurer davantage. De façon prévue et volontaire. La pluie se fit de plus en plus abondante, sans jamais être menaçante. Bientôt détrempée, Katelyn ne s'en faisait guère. Elle était chez elle, dans son élément, à se dire que finalement, faire plier la nature selon la volonté n'était pas si dramatique. Peut-être que d'autres personnes qui pouvaient faire la même chose qu'elle existaient! Ils pourraient se partager diverses astuces pour dompter Mère Nature et l'empêcher de faire des siennes. Tout lui souriait à présent. Ne pensait-elle pas au jugement des simples humains, les malheureux mortels prisonniers de ce spectacle? Pour le moment, ce soucis était noyé parmi les autres et Katelyn était certaine qu'avec une bonne discussion, tout finirait par s'arranger et les conpromis seraient respectés.

Après tout, les mots n'ont jamais fait de mal à personne, se disait-elle.


     
Mais quel est ce dit processus dont les détails en font une effroyable symphonie? Son pouvoir qui se déclenche. Phénomène annodin au tout départ, ce peut être une simple pluie passagère alors que le soleil est chassé de l'horizon et que les vents soufflent avec à peine de virulence. Et de plus en plus, la pluie ne devient plus chaste mais torentielle. Les vents sont plus acerbes et les nuages sont plus noirs que le passage de Alexis Kane. À l'apogée de ses terribles capacités, Katelyn possède une véritable tempête entre les mains. Par chance pour la population, ce n'est que très rarement que le sommet de cette nature destructrice est atteinte. Mais pour les quelques fois où la dévastation était vraisemblablement sans fins, c'était une tornade, c'était de la foudre incessante, c'était un orange terrifiant c'était une avalanche, c'était les fantasmes les plus délirants de la Faucheuse. Dieu seul sait si un jour elle sera capable de plus et jamais cette barrière ne devrait être franchie. Dans ses plus grands cauchemars, la pauvre femme rêve qu'un tsunami emporte les maisons dans ses profondeurs. Qu'un ouragan arrache toute végétation et civilisation. Qu'un volcan soit la dernière montagne qu'elle voit décorer l'horizon.


     
     Pseudo/prénom: Sammy ✧ Age: Un gros 27 ✧ Fréquence de connexion: Au moins 5 jours sur 7 ✧ Avatar: Zooey Deschanel ✧ Ce personnage est: Inventé ✧ Où nous avez-vous connu? D'une galaxie fort fort lointaine ✧ Le mot de passe:

Je tenais à être le premier!

Je complète ça soit au courant de la semaine soit la semaine prochaine!

FIRST

Woof!

Très belle description Sam ! Il ne manque plus que l'histoire de ton personnage dans la partie Biographie, et je peux te valider officiellement Dans l'attente de te lire et de RP avec toi!

Merci Le Dieu Canin J'aimerais dont être le premier validé en plus! Je m'y mets alors!

Je crois avoir terminé monsieur le chien

Re-woof !

J'ai hâte de te voir jouer ce personnage haut en couleurs et si différent de Mr. Kane

Juste une petite question avant de te valider (ça laisse un peu de suspense!) : tu parles du décès de la mère de Katelyn lors de l'adolescence de cette dernière. Mais un peu plus loin dans l'histoire, cette même mère vient la consoler après le cauchemar. J'ai peut-être mal suivi, le cauchemar se passe avant le décès alors ? J'ai des gènes blonds, je sais..

C'est à l'autre bout de ce foutu Alexis

Et non non, le cauchemar se passe après, c'est moi qui était probablement un peu perdu au moment de la rédaction xD Merci de me l'avoir fait remarquer haha j'ai corrigé le tout

C'est qu'il a du flair le Le Dieu Canin.

Voilà une présentation qui a du chien! Je te valide donc avec joie, cher ami ! Félicitations!